Il y a 10 ans, une idée folle a commencé à germer dans nos têtes : jouer n’importe où, de villages en villages, en dehors des salles et des institutions. On voulait créer l’inédit, on cherchait l’éphémère. L’idée d’un théâtre indépendant en électricité a fait son chemin jusqu’à mener, quelques années plus tard, à la conception d’un système d’éclairages totalement autonome en énergie.
Alimentées par une batterie 12 volts, de petites lampes DEL très peu énergivores et fonctionnant à bas voltage ont remplacé les projecteurs conventionnels. En quelques heures de montage, deux temps, trois mouvements, voilà que l’espace se transforme et s’inspire des alentours. Le public s’approche et, tandis que se couche le soleil, le spectacle s’éveille comme un trompe-l’œil, pour voir le théâtre autrement, pour se le raconter plutôt.
Depuis, on visite des recoins du Canada francophone; on s’invite dans l’arrière-pays; on s’impose dans l’espace public.
Après le spectacle itinérant Trou Noir (2012), qui donnait le coup d’envoi à notre idée folle, ça été le tour de Les Fileuses (2013), d’À Frette (2013 et 2014), d’Au pied de la lettre (2015 et 2016) et de Les Tempêtes du siècle (2018-2020), d’éprouver la polyvalence de notre théâtre en 12 volts. Depuis novembre 2020, le Projet Pastrami en est à la première phase de création avec, pour objectif, de créer un spectacle déambulatoire en forêt en 2022.
L’ÉQUIPE
À la création et à l’administration : Marie-Anne Dubé et Valérie Bertrand-Lemay
À la technique: Michel Hansé



















Presse
‘’Projet PASTRAMI’’ – Hiver 2020-21
Capsules diffusées sur les ondes d’Ici Radio-Canada Gaspésie Îles-de-la-Madelaine tous les mercredis du 17 février au 16 juin 2021. Diffusion de textes de reçus anonymement dans le cadre du réseau de correspondance PASTRAMI.
Entrevue du 17 février avec Valérie Bertrand Lemay et présentation de la première capsule : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/bon-pied-bonne-heure/episodes/513059/rattrapage-du-mercredi-17-fevrier-2021
Capsule du 3 mars : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/bon-pied-bonne-heure/episodes/516210/rattrapage-du-mercredi-3-mars-2021
« Marie-Anne Dubé et les Tempêtes du Siècle »
Ceux qui content – La Fabrique Culturelle – capsule de 9 minutes – Réalisation Estelle Marcoux
« Lorsqu’elle part en tournée en solo, Marie-Anne Dubé n’est jamais vraiment seule… Ses personnages l’accompagnent, contre vents et marées, pour dévoiler leurs histoires. Pionnière dans l’âme, la conteuse est fascinée par les périples rocambolesques de nos ancêtres, des premiers arrivants. Derrière les grandioses aventures de marins et de chasseurs, Marie-Anne Dubé défriche des histoires tout aussi fascinantes: celles de femmes qui, laissées derrière avec la marmaille, ne faisaient rien de moins que réinventer le monde ! »
« Un solo étonnamment maitrisé »
« Dans un Hangar de Cap-au-Renard, en Gaspésie, j’ai vu à la mi-août un spectacle exceptionnel : « Les Tempêtes du Siècle », joué en solo par Marie-Anne Dubé du Théâtre Témoin, dans une mise en scène de Valérie Bertrand-Lemay. (…) La force de l’interprète au jeu parfois haletant, sa maitrise de l’environnement scénographique et du système d’éclairage autonome au DEL sur batterie 12 volt promettent un bel avenir à ce solo. »
Revue Jeu – Michel Vais – 12 décembre 2019
« Les tempêtes du siècle » : de la nécessité naît le génie
« Le Théâtre Témoin nous a habitués à des productions où la scène est dénudée et où chacun des objets qui s’y trouvent nous surprend par les utilisations insoupçonnées qu’on peut en faire. Mais avec sa nouvelle production « Les tempêtes du siècle », la petite compagnie théâtrale de La Martre, en Haute-Gaspésie, hausse d’un cran le défi. Véritable femme-orchestre, Marie-Anne Dubé livre une interprétation solo tout à fait magistrale. (..) Dans ce one woman show, chaque personnage incarné par Marie-Anne Dubé est facilement reconnaissable, que ce soit par l’accent, les défauts de langage, le regard, la posture ou le timbre de voix.
Dans tout ce tourbillon de personnages, à travers les ambiances sonores et les changements d’éclairage gérés par Marie-Anne Dubé seule entre deux répliques à elle-même, en passant par la puissance des textes, qui sont tantôt drôles, tantôt touchants, on est essoufflé pour elle. Spectacle singulier à voir absolument. »
Le Soleil – Johanne Fournier – mai 2018